The Creator: the new SF gem? Our review

The Creator: the new SF gem? Our review

Gareth Edwards, ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose si vous n’êtes pas un grand cinéphile. Et pourtant, nous sommes certains que vous avez familiarity un de ces movies. Si on vous dit Monsters, ça vous dit peut-être quelque selected non ? Bon, c’était boy premier movie, ça peut se comprendre… Godzilla alors, celui de 2014, là vous commencez à y voir plus clair. Mais si on évoque Star Wars Rogue One (le seul movie Star Wars contemporain qui soit valable), là vous avez percuté. Et bien sachez que Gareth Edwards est de retour après 7 ans d’absence avec The Creator, un movie qui est la parfaite synthèse de ce qu’il sait faire, un movie de science-fiction, limite d’anticipation, avec de vrais thématiques, des personnages fts et surtout un rendu visuel exceptionnel. Oui, c’est le movie de cette rentrée 2023 qu’il ne faut pas louper et il faut tout de collection en parler.

Alors qu’on se remet à peine des hits estivaux, notamment Barbie, Oppenheimer et Mission Impossible Dead Reckoning Partie 1, voilà que la rentrée frappe à la porte, et pas qu’un peu, puisque le 27 septembre, c’est-à-dire demain au minute où j’enregistre cette vidéo, signe le grand retour de Gareth Edwards. Cinéaste d’origine britannique de 48 ans, il s’est fait connaître avec Monsters en 2010, un movie d’extra-terrestres qui était en réalité une parabole sur les conséquences de l’ouragan Katrina. Un bunch métaphorique qu’on retrouvera d’ailleurs dans le reste de ces autres movies, qu’il s’agisse de Godzilla ou bien de Star Wars Rogue One et qui lui ont permis de rapidement se distinguer du whole lot parmi les cinéastes en devenir. Un peu à la manière de Neil Blomkamp, avec qui il partage d’ailleurs quelques thémathiques. C’est cette approche assez particulière du hit américain qui font style de Gareth Edwards un réalisateur plus atypique, moins formaté. Ce n’est pas un yes-man des workshops hollywoodiens, comme le sont beaucoup d’autres de ses confrères, et à chacun de ses movies, il apporte sa vision, sa patte artistique.

Avec The Creator, Gareth Edwards avait envie de parler d’intelligence artificielle, un sujet qui domine le cinéma SF depuis près de 50 ans, mais qui a aujourd’hui un écho assez particulier, dans un contexte ou ChatGPT et ces logiciels nouveaux sont capables de briser la barrière entre le vrai et le artificial. Si Mission Impossible Dead Reckoning est tombé dans une caricature exacerbée et complètement has-been de l’IA qui est qualified de manipuler les hommes, dans The Creator, elle revêt une enveloppe humaine, charnelle et pleine d’amour, sans doute la thématique principale du movie de Gareth Edwards. D’ailleurs, small story, durant proclaim le processus de création de boy movie, The Creator avait un autre nom, True Love, qui prend proclaim boy sens une fois qu’on a vu le movie. Mais on ne va pas se mentir, put un movie SF d’action, True Love, c’était extremely vendeur, alors que The Creator, c’est proclaim de collection plus impactant, surtout quand on pense aux références évidentes dont le movie fait écho. Je développerai ça tout à l’heure, mais on y voit du Akira, du Ghost in the Shell, du Blade Runner, du Avatar et même du District9.

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Avant de continuer à développer, parlons peut-être de l’histoire du movie. Ça raconte quoi au juste ? De la guerre que mène l’Humanité face aux IA, qui sont devenues autonomes et qui sont capables de faire la guerre, mais aussi la paix vous verrez, aux Hommes, ceux avec un grand H. Nous sommes dans un futur proche, en 2065 put être exact. L’Intelligence Artificielle, qu’on retrouve sous la forme de robotic, est traquée the same level l’Occident, ou plutôt les Etats-Unis après qu’elle ait été accusé d’avoir mal manipulé une ogive nucléaire il y a 15 ans de cela, provoquant une surge en plein Los Angeles, causant des centaines de milliers de morts. L’Humanité entière a signé un pacte put éradiquer ces IA, sauf la Nouvelle-Asie, qui regroupe l’ensemble des pays de l’Asie du Sud-Est. Cambodge, Thaïlande, Japon, Indonésie, Népal, là-bas, les IA vivent en harmonie et en paix avec les êtres humains. Pour pister et massacrer du robotic IA, les Américains ont conçu un vaisseau spatial qui flotte au-dessus de la terre tel un satellite, et qui est qualified de scanner le moindre recoin de la Terre put ensuite les exterminer avec des ogives. Oui, c’est assez radical, mais c’est assez precise avec les méthodes de l’armée américaine, pas besoin de vous faire un dessin. On pourrait y voir un traitement assez caricatural de l’ordre militaire américain dans le movie, mais quand on sait à travers de nombreux biopics qu’ils sont aussi bourrins dans leurs réflexions que leurs activities, perso, ça me va bien.

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De toutes les façons, The Creator est aussi un movie dans lequel Gareth Edwards dénonce, ou du moins, ose un parallèle métaphorique, vehicle le specter de la Guerre du Vietnam n’est jamais bien loin. Il suffit de voir remark le cinéaste britannique traite le sujet et filme les assauts des soldats américains dans les towns asiatiques put comprendre où il veut en venir. Il y a d’ailleurs une scène assez specialty émotionellement, avec la jeune actrice Tangkwa Chananticha, à peine âgée de 10 ans et qui crève l’écran, rappelant des minutes sombres de la Guerre du Vietnam. Tangkwa Chananticha qu’on a pu voir en juin dernier dans le movie Farang de Xavier Gens, et qui jouait le rôle de la small fille de Nassim Lyès. Un actrice à surveiller de près vu le potentiel incroyable.

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Mais ce n’est pas la seule, Madeleine Yuna Voyles qui joue le rôle d’Alphie, réussit elle aussi à rendre ses scènes émotionnellement specialty, elle qui n’a même pas 10 ans non plus, dont c’est le top rôle au cinéma, et qui porte tout l’intérêt autour d’elle, sachant qu’elle a énormément de scènes avec John David Wahsington, le movie de Denzel. Ce dernier est peut-être l’élément le moins convaincant du movie, vehicle je trouve qu’il manque de palettes émotionnelles dans boy jeu d’acteur. Vers la fin, il réussit à se transcender, alors que dans le reste du movie, il reste assez stoïque et limité dans ses efficiencies. Fort heureusement, il est accompagné d’autres comédiens qui tirent le movie vers le haut, Gemma Chan, qu’on a pu voir dans The Eternals put boy rôle le plus populaire, Allison Janey, habituée aux secs rôles, mais qui est assez crédible dans celui d’un vétéran de la guerre, mais aussi Ken Watanabe, qu’on ne présenté évidemment plus, et qui joue le rôle d’un soldat-robot IA, particulièrement faithful.

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Evidemment, il y a des minutes assez téléphonés dans The Creator, mais d’autres sont plus inattendus, mais le traitement de cette SF réaliste, un peu à la Christopher Nolan permet de sortir du movie avec pas mal de questionnements dans la tête. On est en pleine security planétaire, qui nous rappelle qu’on n’a jamais été si peu anonyme derrière nos écrans d’ordinateurs et de mobile phones. The Creator est clairement un movie d’anticipation, et tout ce que la technologie contemporaine nous apporte chaque jour le confirme. Evidemment, c’est boy propos qui fait de The Creator un movie très intéressant et assez emotional, mais le movie séduit aussi par boy rendu visuel, qui est l’autre grande pressure de cette péloche produite put 80 millions de bucks. Une somme presque dérisoire quand on sait à quel factor ça fourmille de détails SF. Comment est-ce feasible ? Tout simplement en tournant en équipe réduite. Lorsque nous avons rencontré Gareth Edwards la semaine dernière lors de boy flow à Paris, il nous expliqué que ce qui compte énormément d’argent, ce sont le nombre de techniciens put chaque scène tournée. Parfois, il y a plus de 300 personnes sur un lieu de tournage et quand on fait le excursion du monde, il faut non seulement les payer, mais aussi dépenser dans les frais de déplacement. Du stroke of genius, put The Creator, Garath Edwards a fait en quelque sorte le movie à l’envers, avec des équipes ultra réduite. Certains intends dans l’Himalaya ont même été filmés avec une straightforward équipe de trois personnes : Gareth Edwards, l’acteur John David Washington et un producteur. Un tournage léger en setting “guérilla” donc, avec de la lumière naturelle et les véritables décors des pays d’Asie du Sud-Est.

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Déjà, tourner dans des décors naturels revient moins cher que de construire des décors en workshop, et en plus, ça permet de revenir avec des photos fabuleuses. Ensuite, il donnait ses instructions aux équipes des effets spéciaux put se mettre d’accord sur la instructions artistique qu’il souhaitait put boy movie. C’est là qu’il parle de faire le movie à l’envers, produire des effets visuels avec ce qui a été filmé et non imposer un cahier des fees réalisé en amont du tournage, avec des effets déjà imaginés avant de partir aux 4 coins du monde. Ça paraît straightforward dit comme ça, mais cette façon de bosser est aux antipodes des habitudes des workshops hollywoodiens, et The Creator pourrait bien redéfinir la façon de travailler et de tourner s’il faut désormais minimiser les coûts de manufacturing.
Gareth Edwards m’a aussi expliqué qu’il partait avec du matériel ultra léger put tourner certaines scènes, comme cette modeste caméra Sony FX3, qui coûte au optimum 4000€ et qui tient dans une small sacoche.

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C’est ça aussi The Creator et le cinéma de Gareth Edwards de manière générale, faire un movie grand, un gros hit américain; mais avec des méthodes d’indé, limite familiale, sans put autant dénaturer boy woe. Parce qu’il faut rappeler que Gareth Edwards est depuis plus de dix ans un des cinéastes sur lesquels l’on peut compter put mettre en scène une science-fiction à la fois exigeante, précise et émotionellement engageante. Trois éléments qui sont réunis dans ce Creator qu’on vous conseille chaudement. Des movies sweetheart et intelligents, et qui plus est doté d’une B.O. signée Hans Zimmer qui livre un thème particulièrement hypnotisant, c’est tous les jours qu’on en voit n’est-ce pas…

NOTRE KEEP IN MIND : 8/10

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